HAPPY PRIDE PEOPLE
Hello tout le monde! On est en juin et ça veut non seulement dire que c’est bientôt mon anniversaire mais aussi que c’est le mois des fiertés! Mais bon, si vous me suiviez depuis un moment, vous le saviez déjà parce que chaque année, je vous sors une liste pour vous conseiller des films et des séries queer pour fêter la Pride. Et cette année n’est pas une exception. Cette année, on va avoir le droit à des films, des séries et même des livres! Enjoy!
Films
Crush de Sammi Cohen
On commence avec un film très récent vu qu’il est sorti sur Disney+ le 29 avril. Crush suit l’histoire de Paige, une jeune adolescente lesbienne qui rêve d’intégrer une école d’art. Elle se retrouve à rejoindre l’équipe d’athélistime de son lycée à la fois pour éviter une punition et pour se rapprocher de Gabriella, sur qui elle a un crush depuis longtemps. Étant particulièrement nulle en sport, Paige se retrouve à devoir tout apprendre avec AJ, la sœur de Gabriella. Et évidemment, les sentiments deviennent compliqué et Paige se retrouve partagée entre ses sentiments pour les deux sœurs. Crush n’est clairement pas un chef d’œuvre et j’ai quelques critiques sur le film (notamment je trouve qu’AJ aurait été plus intéressante comme personnage principal) mais même si le film n’est pas parfait, j’ai passé un très bon moment devant. Paige et AJ sont un couple adorable et les deux actrices ont une excellente alchimie. Auli’i Cravalho notamment a un peu été une révalation pour moi, c’était la première fois que je la voyais vraiment jouer (le seul rôle d’elle que j’ai vu c’est Moana et disons que jouer devant une caméra et être un bon doubleur sont deux talents différents) et je l’ai trouvé absolument charmante et attachante. Bref, c’était mignon comme une bonne petite romcom adolescente.
Single All the Way de Michael Mayer
Pour continuer sur les films cute, voilà un film qui est sorti en décembre 2021. Single All the Way raconte l’histoire de deux meilleurs amis qui vivent ensemble à Los Angeles et sont tous les deux gays. Peter, qui en a marre des remarques de sa famille sur son célibat, parvient à convaincre Nick de l’accompgner chez lui pour Noël et de faire croire à sa famille qu’ils sont en couple. Tout ne se passe pas comme prévu et Peter se retrouve à devoir rencontrer James, le coach sportif de sa mère et les sentiments deviennent vite compliqué (parce que ça ne serait pas drôle sinon). Comme pour Crush, on est pas face à un chef d’œuvre mais un petit film de noël mignon. Le couple principal est adorable et le film est assez amusant. Alors c’est pas vraiment la saison mais vous pouvez toujours vous le mettre de côté pour Noël prochain ou le regarder maintenant si vous vous en fichez de regarder des films de Noël hors saison.
Kajillionaire de Miranda July
Sorti en 2020, Kajillionaire raconte l’histoire d’Old Dolio, qui a toujours vécu avec ses parents avec qui elle vit d’anarque, vol et escroquerie en tout genre. Au cours d’un de leur cambriolage, ils proposent à une inconue, Mélanie, de les rejoindre, ce qui change complèteent la routine d’Old Dolio. C’est un film un peu étrange qui se concentre principalement sur le personnage d’Old Dolio, de sa relation avec ses parents. La relation qu’elle forme avec Mélanie est touchante. Mais surtout, on voit le portrait d’une famille très toxique et de comment l’arrivée d’une étrangère dans cette dynamique peut mettre en révéler cette toxicité. Old Dolio est jalouse de Mélanie et de l’affection que ses parents lui montre (elle qui n’en reçoit jamais) mais est également attirée par elle. Mélanie est la seule personne qui la traite comme une vraie personne et la dynamique entre ce groupe de personnage est vraiment fascinante à suivre.
Fear Street 1994, 1978 and 1666 de Leigh Janniak
La trilogie Fear Street a fait beaucoup parlée d’elle lors de sa sortie en 2021 sur Netflix. Ici, je vais la traiter comme une seule antitée mais il s’agit bien de 3 films. Fear Street commence donc en 1994. Deena vit dans la ville de Shadyside, réputée pour son taux de crime élevé et sa légende sur la sorcière Sarah Fier qui aurait maudit la ville. Elle vient de se séparer de sa petite-amie Samantha. Mais après un accident, Sam, Deena et leurs amis doivent s’unir pour échapper à d’anciens meurtriers qui semblent vouloir tuer Sam. Pour sauver Sam, Deena va devoir découvrir l’histoire de Shadyside en remontant jsuqu’à Sarah Fier. La trilogie est vraiment chouette. J’avoue que 1994 n’est pas mon préféré mais plus la saga avance, mieux elle est. J’avoue que j’ai une préférence pour 1978 mais c’est en partie à cause de Sadie Sink mais 1666 est également excellente. La trilogie propose également deux couples queer, Deena et Sam bien sûr dans la timeline de 1994 mais on a également Sarah Fier et Hannah Miller dans 1666. On a au final une trilogie assez féministe sur l’oppression patriarcale et c’est vraiment bien fait. Et même si c’est de l’horreur, c’est franchement de l’horreur assez soft donc si vous êtes plutôt peureux, ça devrait aller.
Handsome Devil de John Butler
Handsome Devil est sorti en 2019 chez nous et il est actuellement disponible en VOD (il est disponible sur Netflix). Il raconte l’histoire de Ned, un jeune garçon homosexuel dans une école pour garçon qui se retrouve à devoir partagé sa chambre avec Conor, un nouvel élève, joueur star de foot. Les deux garçons semblent très différents mais ils deviennent rapidement amis contre toute attente. On a un film qui parle d’amitié. Ici, pas de romance, juste l’amitié entre deux jeunes garçons gays, ce qui est très chouette. On voit les deux personnages trouver du comfort dans une relation amicale touchante. Mon plus gros défaut ça serait que je trouve Conor un peu plus intéressant que Ned, malgré le fait que Ned soit le personnage principal. J’ai personnellement trouvé le parcours de Conor plus intéressant. Au passage, on a aussi Andrew Scott qui joue le rôle d’un professeur dans le placard et le voir jouer un rôle de mentor pour ces deux garçons est aussi une excellente addition au film. Au final, c’est un film très touchant, je ne peux que le conseiller.
Summerland de Jessica Swale
Summerland est sorti en 2021 en VOD. Il se passe lors de la Seconde Guerre Mondiale et on y suit Alice, une auteure lesbienne, qui se retrouve à devoir s’occuper de Frank, un enfant évacué de Londres. Au début assez réticente, les deux finissent par former une relation touchante et Alice commence à lui parler de son passé et notamment de sa relation avec Vera. C’est un film très touchant, qui se concentre donc sur la relation qui se noue entre Frank et Alice, la romance étant secondaire (mais pas absente). Et si certains aspects du scénario sont un peu tirés par les cheveux, on a tout de même une histoire très touchante que je conseille vraiment.
Bonus
Je vous met celui là en bonus parce que je ne l’ai pas encore vu mais que ça serait dommage de ne pas l’inclure. En effet, Flee de Jonas Pher Rasmussen est un film d’animation documentaire sur la vie d’Amin Nawabi, un réfugié afghan. Le film raconte sa vie, son enfance, sa famille et son homosexualité. La raison pour laquelle je le met ici même si je ne l’ai pas encore vu c’est qu’il est disponible sur youtube jusqu’au 19 juillet, donc c’est l’occasion. Et on dit merci Arte!
Séries
Our Flag Means Death créée par David Jenkins
On commence avec une série sortie en début 2022 sur HBO Max. Our Flag Means Death est très librement inspiré de la vraie vie de Stede Bonnet, un relativement riche anglais vivant sur l’île de Barbados qui a un jour abandonné sa vie pour devenir un pirate surnommé le « Gentleman Pirate ». Au court de sa vie de pirate, il a rencontré le très célèbre Blackbeard. En partant de ça, c’est tout naturellement que David Jenkins a décidé de dire fuck la réalité historique et à la place, il est partie sur une comédie romantique. Donc Our Flag Means Death est ultra drôle, une des séries les plus drôles que j’ai vu récemment. Our Flag Means Death est rempli de personnages attachants, des secondaires (comme Frenchie, Oluwande ou Jim) aux principaux (Stede et Ed). Our Flag Means Death est très bien joué, notamment Rhys Darby dans le rôle de Stede et Taika Waititi dans le rôle d’Ed (je savais qu’il pouvait jouer la comédie évidemment mais il m’a aussi impressionné dans les moments plus dramatiques). Et Our Flag Means Death est super queer, pour notre plus grand plaisir. La série contient plusieurs personnages queer. On a Lucius, Black Pete (et une romance mignonne entre les deux), Jim qui est non binaire (ce qui est encore trop rare dans la fiction actuelle) et bien sûr Ed et Stede, dont la relation est le cœur de la série et quelle relation! Et même si la série est avant tout une comédie qui ignore la réalité historique quand ça l’arrange, elle arrive malgré tout à bien parler de sujets comme le colonialisme, la masculinité ou encore l’hétéronormativé et le fait de façon très naturelle. Vraiment, je ne peux que chanter les louanges de cette série et vous la recommander, on passe un excellent moment (et oui, j’ai prévu d’écrire un article plus long dessus). Et encore mieux, la série a été renouvellé, comme HBO Max l’a annoncé le 1er juin (Happy Pride Indeed)
Heartstopper créée par Alice Oseman
Si vous me connaissez un peu, il y a une chose que vous savez sur moi, c’est que je suis une immense fan d’Alice Oseman et en particulier de la BD Heartstopper (qui peut être lu gratuitement en ligne ici). Donc j’attendais cette adaptation avec impatience et franchement, c’est une des meilleures adaptations que j’ai vu. La série arrive à rester très fidèle à la BD tout en ajoutant des choses. Heartstopper raconte l’histoire de Charlie, un jeune garçon un peu nerdy et ouvertement gay, et de Nick, la star de l’équipe de rugby de leur école pour garçon. Les deux garçons sont très différents mais ils se retrouvent voisin de table lors d’un de leur cours et deviennent rapidement amis. Charlie commence à développer des sentiments pour Nick mais pense que cela ne va aller nul par car Nick est (probablement) hétéro. Et de son côté, Nick est très confus par ses nouveaux sentiments pour Charlie. Ce que j’adore avec Heartstopper, c’est que c’est juste adorable. Les romances sont adorables, les personnages sont adorbles, c’est juste mignon et tendre. Ce que j’aime avec Heartstopper, c’est que même si c’est mignon, la série n’ignore pas le fait qu’être queer, c’est pas que mignon, les questions d’homophobies ou de harcèlement sont abordés et présentes. Heartstopper n’ignore pas les problèmes mais se concentre sur la joie. Si la série suit avant tout la relation entre Nick et Charlie, elle explore aussi plus en détails les autres personnages. Ainsi, on peut aussi suivre Tara et Darcy, deux jeunes filles lesbiennes en couple et les difficultés qu’elles ont a surmonté lorsqu’elle décide de s’afficher publiquement. Ou encore on suit Elle, une jeune fille trans alors qu’elle commence sa scolarité en école de filles et on suit également sa relation avec Tao (qui lui-même doit faire face à ses propres problèmes). La série parle de romance mais se concentre aussi beaucoup sur les amitiés entre les personnages, ce qui est génial. Bref, Heartstopper c’est trop bien, j’ai hâte pour la saison 2 et 3.
It’s a Sin créée par Russel T. Davies
On a parlé de deux séries fun alors parlons maintenant de la série déprimante. It’s a Sin est sorti en 2021 et raconte l’histoire d’un groupe d’amis gays qui vit à Londres dans les années 80 et dont la vie se retrouve bouleversé par l’épidémie de VIH. Avec un pitch pareil, vous vous doutez qu’on est pas là pour une série joyeuse. La série présente un groupe de personnages attachants, ce qui rend le tout encore plus déchirants quand on voit comment l’épidémie les affecte. C’est une série où des gens meurent, c’est une série qui va vour faire pleurer. La série ne fait pas dans le misérabilisme non plus, elle montre les joies des personnages autant que leurs peines mais surtout, elle montre leur humanité et leur vie. Elle montre la tragédie de voir autant de jeunes personnes (principalement des hommes) mourir de cette maladie, de voir toutes ces vies qui ont été injustement et tragiquement terminée de façon prématuré et montre aussi la colère de cette communauté face au traitement de l’épidémie par les autorités. C’est vraiment une excellente série et je ne peux la recommander.
Gossip Girl (2021) créée par Joshua Safran
Cette série n’a pas fait l’unaminité mais personnellement, j’ai beaucoup aimé ce reboot de Gossip Girl. Comme pour l’original, on suit un groupe de richissime jeunes adolescents de l’Upper East Side dont la vie est bouleversée par l’arrivée de Gossip Girl, un compte instagram dont la mission est d’exposer tous leurs secrets au public. C’est Gossip Girl donc vous savez à quoi vous attendre: drama, trahision et des gosses de riches qui agissent comme des gosses de riches. La série contient pas mal de personnages, y compris des personnages queer. On a le personnage de Luna, qui est trans (l’atrice elle-même est trans). On a aussi Monet qui est sapphic (probablement lesbienne mais ce n’est jamais vraiment dit explicitement). Mais surtout, on a le trio Aki, Audrey et Max. Max est introduit dès le départ comme étant bi ou pan, il semble aimer coucher à droite et à gauche et a une attitude assez je m’en foutiste. Mais rapidement, on voit l’envers du décors et surtout, on voit le wannabe bad boy tomber amoureux d’Audrey et d’Aki et commencer à changer ses comportements. Audrey et Aki sont en couple mais leur couple est en difficulté car l’étincelle semble avoir disparu. Enfin, Aki commence à questionner sa sexualité et à se rendre compte qu’il n’est peut-être pas aussi hétéro qu’il le pense. L’intrigue entre ces trois personnages étaient vraiment la meilleure partie de la série, les voir essayer de comprendre leurs sentiments et comment naviguer cette situation était un plaisir. J’espère vraiment que la saison 2 va continuer dans cette direction avec eux.
Good Omens créée par Neil Gaiman
Good Omens est sorti en 2019 et a été créée par Neil Gaiman, qui adapte ici un roman qu’il a coécrit avec Terry Pratchett. L’histoire suit l’amitié entre Aziraphale, un ange, et Crowley, un démon, qui vivent sur Terre depuis 6000 ans. Lorsque Crowley apprend l’arrivée sur Terre de l’antéchrist, les amis s’allient pour empêcher l’Apocalypse en essayant d’influencer l’enfant à la fois vers le bien et le mal, espérant ainsi faire de lui un enfant normal. Sauf qu’il y a eu une erreur et le vrai antéchrist est élevé par une famille anglaise normale. J’ai hésité pour Good Omens parce que c’est un peu controversé. Est-ce que la série est un exemple de queercoding ou de queerbaiting? Au final, j’ai décidé de l’inclure quand même. La relation entre Aziraphale et Crowley selon moi est romantique, même si jamais explicité nommé ainsi, je pense qu’on est face à un cas où c’est canon, juste subtil. Et la série est tellement fun, je ne peux que la conseiller. Et en plus, on va bientôt avoir une saison 2, donc allez-y!
Sense8 créée par les Wachowski et Joseph Michael Straczynski
Évidemment que j’allais inclure Sense8 a cette liste, à ce stade c’est tradition. Pour rappel, Sense8 raconte l’histoire de 8 personnes aux 4 coins du globe qui se retrouve mystérieusement connecté mentalement: ils peuvent se voir, se parler et même « prendre possession » les uns des autres (pas vraiment, c’est compliqué à expliquer). De là, chacun à ses problèmes à régler et en plus, une mystérieuse organisation du nom de BPO traque les « sensates » comme eux et ils doivent donc essayer d’échapper à cette organisation. Comme à chaque fois, je vous rappelle que Sense8, c’est fantastique, c’est bien joué, c’est magnifiquement bien réalisé et monté, c’est bien écrit. Les personnages sont tous ultra attachants. On a pleins d’intrigues mais on est jamais perdu. Et on a plein de personnages queer! On a Lito, un acteur mexicain dans le placard et son petit ami Hernando (et leur nouvelle amie/la couverture de Lito/un peu leur conjointe auss Daniella), qui doit décider si sa carrière est plus importante que les personnages qu’il aime. On a Nomi, une femme trans, qui est prise pour cible par BPO et qui se retrouve ne fuite avec sa petite amie Amanita. Et on a aussi des trucs plus secondaire, genre Riley qui est confirmé comme étant bi dans le final. Oh et bien sûr, le triangle amoureux Kala/Wolfgang/Rajan qui a le droit à une conclusion digne de la série (aka very queer). Sense8 est aussi une série avec un message ultra positif et optimiste, où des personnages se battent contre un système qui les persécute mais qui ressortent victorieux grâce à leur connexion et s’il y a une chose j’aime dans la vie, c’est quand les perosnnages gagnent grâce au pouvoir de l’amour!
Livres

This Is How You Lose the Time War d’Amal El-Mohtar et max Gladstone
J’ai déjà parlé de ce livre mais c’était un tel coup de cœur, je ne peux pas m’empêcher d’en reparler. Le livre suit l’histoire de Rouge et Bleu, deux combattantes ennemies dans une guerre temporelle qui commence à s’échanger des lettres. A l’origine un moyen pour les deux femmes de se vanter de leurs diverses victoires, les deux finissent par tomber amoureuses. Alors, This Is How You Lose the Time War n’est pas pour tout le monde. Le style est très particulier et c’est de la SF assez pointu. Ceci étant dit, c’est aussi un livre magnifique et plein de poésie. Les lettres que Rouge et Bleu s’écrivent sont d’une immense beauté et c’est juste un plaisir à lire. Le livre à été traduit en français sous le titre Les Oiseaux du Temps donc si ça vous intéresse, foncez!

Loveless d’Alice Oseman
Nous revoilà avec Alice Oseman! En même temps, avec iel, je pourrais vous conseiller l’intégralité de ses livres. J’ai déjà parlé de Heartstopper mais on a aussi Solitaire, I Was Born for This, Radio Silence ou encore les deux novella de l’univers de Heartstopper, This Winter et Nick and Charlie. Tous ses livres sont différents mais ils mettent tous en scène des personnages queer (j’ai failli mettre I Was Born for This dans cette liste pour cette raison puique l’un des personnages principaux est un jeune homme trans mais il n’est toujours pas traduit en français. Si vous lisez l’anglais, foncez ceci dit!). Mais j’ai choisi Loveless car il met en avant une identité dont on parle très peu, puisque le personnage principal est une jeune fille aromantique et asexuelle. Le livre suit Georgia et ses amis alors qu’ils vont commencer l’université. Georgia n’a jamais eu de relation amoureuse, elle n’a jamais embrassé personne, elle n’a jamais eu de crush sur personne. Grande romantique, elle reste cependant persuadé qu’elle finira par rencontre LA bonne personne. Cependant, les choses ne sont pas si simple et Georgia commence à se questionner sur sa sexualité: pourquoi est-ce que l’amour semble si simple pour les autres mais si incompréhensible pour elle? Le livre contient encore une fois pas mal de personnages queer mais se centre avant tout sur le parcours de Georgia qui découvre sa sexualité. Le livre met aussi en avant l’amitié entre ses divers personnages. C’est un excellent roman de coming of age et je ne peux que le recommander (comme tout ce qui est écrit par Alice Oseman) et en plus, il a été publié en français sous le même titre donc aucune excuse!

Iron Widow de Xiran Jay Zhao
Celui là, j’avoue, l’argument de vente pour moi ça a été « le triangle amoureux est résolu par une relation polyamoureuse ». Je déteste les triangles amoureux en grande partie parce que dans la plupart des temps, je veux juste qu’ils se mettent tous ensemble, donc l’argument était efficace. Et puis les relations polyamoureuses sont encore trop peu sous représentés. Ceci dit, il y a d’autres choses à aimé dans Iron Widow, le livre n’est pas vendu comme un mix entre The Handmaid’s Tale et Pacific Rim pour rien. Le livre se passe dans un monde inspiré de la Chine nommé Huaxia où des aliens du nom de Hunduns attaquent sans cesse. Pour se protéger, Huaxia a construit une grande murailles protégée par des mechas nommé les Chrysalides, piloté par un pilote et sa concubine. Le système est cependant violent envers les femmes, qui meurent régulièrement pour donner de l’énergie aux pilotes. Pour venger sa sœur morte au combat, Wu Zetian s’engage dans l’armée dans l’espoir de pouvoir tuer l’homme responsable. Ce qu’elle parvient à faire plus rapidement que prévu lorsqu’elle le tue dans le cockpit dès son premier combat. Wu Zetian est un type de femme redouté, une Iron Widow. Elle est alors associé à Li Shimin, le pilote le plus dangereux du pays. Mais Zetian compte bien profiter de sa nouvelle position pour lutter contre ce système qui traite les femmes comme des objets. Donc on a un roman de SF très cool avec un personnage féminin ultra badass. Zetian est en colère et elle n’a pas peur d’être détestée pour arriver à ses fins. Et elle est entouré de ses deux love interest, Li Shimin et Gao Yizhi. Le livre parle de sujets pas forcément fun vu qu’on parle d’oppression patriarcal mais vraiment, je le recommande, c’est un super livre. Et encore une fois, traduit en français sous le même nom 😉

Cemetary Boys d’Aiden Thomas
Encore un dont j’ai parlé avant mais j’avais vraiment envie de le mettre en avant, surtout qu’il est sorti en France il n’y a pas si longtemps (encre eun fois, sous le même titre). Le livre raconte l’histoire de Yadriel, un jeune garçon trans. Yadriel est un Brujo, ce qui veut dire qu’il a le pouvoir d’intéragir avec les fantômes et de couper leurs connections avec le monde des vivants pour les envoyer dans l’au delà… du moins en théorie car à cause de son identité de genre, il n’a pas encore eu une chances de prouver ses capacités. Pour prouver à sa famille que Yadriel est tout aussi capable que les autres hommes, il décide d’invoquer le fantôme de son cousin qui vient d’être tuer afin de résoudre son meurtre mais convoque le mauvais fantôme par accident. Il se retrouve à aider le fantôle, Julian, à découvrir ce qu’il y est arriver. C’est vraiment un excellent livre. Certains points de scénarios sont un peu prévisible mais Yadriel est un excellent personnage principal et sa relation avec Julian est vraiment touchante. L’univers est ultra sympa, avec ce côté un peu macabre mais jamais réellement creepy. C’est une petite pépite.

La Fille dans l’écran de Manon Desveaux et Lou Lubie
On part sur une BD toute mignonne avec un format assez orginal. La Fille dans l’écran raconte l’histoire de deux jeunes filles qui vivent des vies très différentes. Coline vit en France et rêve de devenir illustratrice. Ses recherches d’inspirations la mène vers les photos de Marley, qui vit à Montréal. Marley de son côté a abandonné sa passion pour la photo pour une vie plus tranquille: un job alimentaire qu’elle ne déteste pas, un petit ami… La vie de ses deux femmes entrent en colision lorsque Coline décide de contacter Marley et les deux femmes forment rapidement une relation sur internet. La BD est originale par sa structure narrative assez intéressante. Au lieu de suivre les deux personnages à tour de rôle, on les suit en même temps : la page de gauche en noir et blanc raconte la vie de Coline et celle de droite en couleur celle de Marley (les deux styles se mélangeant lorsque les deux femmes se rencontrent). La relation entre Coline et Marley est touchante et l’évolution des deux personnages est bien écrite. Je l’ai découvert il y a un moment mais c’est un livre que j’aime relire assez régulièrement.

The Song of Achilles de Madeline Miller
On finit cette liste par l’un de mes romans préférés, The Song of Achilles (ou Le Chant d’Achille en français). Le livre est une réécriture de la mythologie grecque, plus précisement de la Guerre de Troie, en se centrant sur la relation entre Patrocle et Achille. Le livre raconte leurs rencontre dès l’enfance, la relation amicale puis romantique que les deux nouent jusqu’à leurs morts lors de la Guerre de Troie. Il s’agit du premier roman de Madeline Miller et on peut déjà voir le talent. Le roman est sublime et magnifiquement bien écrit. L’amour qui lie Patrocle et Achille est d’une beauté et magnifiquement bien retranscrit par la plume de Madeline Miller (sans plaisanter, c’est les quelques citations qui m’ont poussé à lire le livre). Si vous aimez la mythologie, je ne peux que recommander, on sent que l’autrice maitrise le sujet. Le livre m’a fait pleuré et a directement placé Madeline Miller dans la liste de mes auteurs•trices préféré•e•s. Vraiment, je n’ai pas assez de mots pour le recommander.
Et voilà pour cette année, j’espère que cette liste va vous encourager à voir ou lire certaines des œuvres proposées. Et on se retrouve l’année prochaine pour une nouvelle liste et comme toujours :
HAPPY PRIDE !!
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