Bilan 2022, partie 2 : parlons livres

Bienvenue dans la seconde partie de ce bilan, où je vous parles des livres que j’ai lu cette année. Comme chaque année, j’avais défini mon goal de lecture pour l’année. Cette année, je m’étais mis pour objectif 40 livres, au final, j’en ai lu 51… Donc je dirais que je m’en suis bien sortie. Comme l’année dernière, je vais présenter les livres que j’ai lu dans l’ordre de ma lecture, à une exception prêt, puisque j’ai lu une série de manga et je ne vais pas faire une présentation par manga mais une présentation pour la série complète. Et comme l’année dernière, je vais préciser si j’ai lu les livres en français ou en anglais, vu que je lis beaucoup en anglais.

Mooncakes de Wendy Xu et Suzanne Walker (anglais)

J’ai commencé l’année avec un comics dont j’avais entendu parlé en bien. Mooncakes raconte l’histoire d’une sorcière Nova Huang et d’un•e loup-garou du nom de Tam Lang. Tam et Nova sont amis et amoureux d’enfances et les deux se retrouvent à l’adolescences. A partir de là on suit une histoire d’amour entre les deux adolescent•e•s, ainsi qu’une histoire de lutte contre un méchant qui en a après la magie des loup-garous. Honnêtement, je ne me souviens pas très bien de l’histoire. Ce dont je me souviens en revanche, c’est d’avoir été déçue par Mooncakes. Les personnages étaient assez creux, du coup la romance également. Quand à l’intrigue, je n’étais pas fascinnée non plus. Ce n’était pas ultra nul mais ce n’était génial non plus.

The Lost Girls de Sonia Hartt (anglais)

The Lost Girls a été dans ma liste pendant très longtemps mais j’ai enfin pu le lire cette année. Le livre raconte l’histoire de Holly. A 16 ans, elle rencontre un jeune vampire, tombe follement amoureuse et devient à son tour un vampire. Sauf que voilà, la réalité n’est pas tout rose et après quelques temps, Holly se fait larguer par Elton. Elle découvre alors qu’elle n’est pas la première victime d’Elton. Elle s’allie avec les autres ex afin de sauver la prochaine victime d’Elton et surtout, pour trouver un moyen de le tuer. The Lost Girls pour le coup a été une bonne surprise pour le coup. Les personnages étaient tous attachants. On a vraiment envie de voir Holly et ses nouvelles amies réussir à se débarasser d’Elton qui est le pire des connards. La romance qui se développe entre Holly et Parker (la nouvelle cible d’Elton) est également mignonne et plutôt bien développée. Ce n’était pas un chef d’œuvre mais c’était très chouette. Si vous aimez les histoires de vampires, c’est une bonne lecture.

Sortie de l’hétérosexualité de Juliet Drouar (français)

Sortir de l’hétérosexualité est un essai que j’ai lu en début d’année. Pour être honnête, je ne me souviens pas de tout, ma mémoire est assez vague. Ce dont je me souviens, c’est que j’ai été assez partagé par ma lecture. J’ai trouvé certaines des idées proposées par Juliet Drouar très intéressantes et pertinentes et d’autres avec lesquelles j’étais en profond désaccord. Ceci dit, le fond du texte parle avant du d’hétéronormativité et de la place que joue l’hétérosexualité dans le maintien du patriarcat. Je trouve qu’il y a certains concepts qui auraient dû être mentionné et qui ne l’ont pas été (notamment, je trouve ça dommage que le texte confonde un peu hétéronormativité et amatonormativité, les deux concepts ont clairement des intersections mais ne sont pas 100% identiques et je pense que l’auteur à tendance à ignorer le second). Mais bon, c’était une lecture intéressante et je la recommande si c’est un sujet qui vous intéresse.

Lore Olympus – Volume 1 de Rachel Smythe (anglais)

Peut-petre que vous connaissez déjà Lore Olympus puisqu’à l’origine, c’est un webcomic très populaire. L’histoire commence enfin à être publié en livre papier et j’ai donc recommencé à le lire en achetant le premier tome. Lore Olympus est une réécriture moderne du mythe grecque de Persephone, la déesse du printemps, et Hades, le roi des Enfers. C’est une excellent réécriture. Déjà, les graphismes sont sublimes, le style de Rachel Smythe est vraiment beau à voir. Ensuite, les personnages sont très attachants, en particulier Hades et Persephone. L’autrice leur donne de la profondeur et du développement de personnages et c’est souvent très intéressant et basé sur la mythologique (particulièrement pour Hadès, puisqu’une grande partie de son histoire hors de la romance tourne autour de son traumatisme d’enfance lié à son père Kronos). La romance est également bien écrite, les deux personnages ont une bonne alchimie et la romance se développe à un bon rythme. Bref, je recommande vraiment Lore Olympus, que vous pouvez d’ailleurs lire en ligne sur le site webtoons.

I Was Born for This d’Alice Oseman (anglais)

C’était le dernier livre d’Alice Oseman qui me restait à lire et je suis contente de l’avoir lu! I Was Born for This suit l’histoire de deux personnages. D’un côté, on a Angel, une jeune fille musulmane un peu perdue dans sa vie. Elle vient de terminer le lycée et la seule chose qui l’intéresse dans sa vie, c’est le groupe The Ark, dont elle est super fan. A l’occasion d’un concert, elle va se rendre à Londres pour rencontrer son amie Juliet (également fan du groupe, qu’Angel a rencontré en ligne). De l’autre, on a Jimmy, l’un des membres du groupe. Lui et les autres membres du groupe sont à un tournant de leur carrière puisqu’ils sont sur le point de signer un gros contrat. Mais Jimmy se sent un peu perdre pied. Les deux personnages font se rencontrer et cette rencontre va un peu changer leurs vies. Franchement, I Was Born for This était un excellent livre. Comme toujours, Alice Oseman arrive à créer des personnages attachants et bien définis. On ne peut qu’aimer Angel et Jimmy et les personnages qui les entourent. La relation qui se noue entre Jimmy et Angel est également très mignonne. J’aime le fait qu’Alice Oseman se centre encore une fois sur des relations amicales : Angel et Juliet, Angel et Jimmy, Jimmy et Rowan…. La seule relation avec un aspect romantique c’est Jimmy et Lister et même là c’est assez léger. J’aime aussi beaucoup cette exploration des fandoms, particulièrement des fandoms de groupe de musique (quelque chose de très populaire récemment avec la KPop et il y a quelques années avec One Direction).

Squad de Maggie Tokuda-Hall et Lisa Sterle (anglais)

J’ai entendu parlé de Squad sur TikTok et il m’a été vendu comme « Mean Girls rencontre Teen Wolf avec une romance entre deux filles ». Bref, ça promettait d’être chouette. Becca vient d’arriver dans une nouvelle école. Elle rencontre un groupe de trois filles populaire, Marley, Arianna et Mandy. Elles semblent parfaites mais elles cachent un secret : elles sont en réalité des loups-garous. Pour intégrer le groupe, Becca devient également un loup-garou. Tout semble aller bien et pour la première fois, Becca se sent à sa place mais très rapidement, les choses vont se compliquer. Et bien Squad a été une grande déception. Déjà, c’était globablemetn juste pas super intéressant, malgré ce pitch très prometteur. J’ai trouvé tous les personnages soit assez creux soit détestables, il n’y avait personne auquel j’ai pu m’attacher. La seule qui m’a semblait un peu intéressante c’était Arianna mais elle est complètement sous-développée. L’aspect amitié toxique est clairement présent mais pas ultra bien exploité. Et la romance entre Becca et Marley ne fonctionne pas, notamment parce que Marley était insupportabel et aussi raciste envers Becca. Non vraiment, une grosse déception, surtout que l’histoire avait du potentiel.

Iron Widow de Xiran Jay Zhao (anglais)

Un autre livre que j’ai découvert grace à TikTok. Iron Widow est un roman de science-fiction qui se déroule dans le pays de Huaxia (un pays inspiré de la Chine). Le pays est attaqué par des alien et la seule défense du pays est un grand mur protégé par les Chrysalises, des robots géants. Un système qui pourrait être parfait s’il n’était pas fondé sur le sacrifice régulier des femmes co-pilotes (appelé concubines) par les pilotes masculins. Notre héroïne, Zetian, s’engage pour devenir la concubine d’un des meilleurs pilotes dans le but de le tuer car ce dernier est responsable de la mort de sa sœur. Et elle obtient sa vengeance d’une façon innatendue lorsqu’elle le tue dans le cockpit. Zetian est ce qu’on appelle un Veuve de Fer, une femme capable de sacrifier le pilote. Elle est alors mise en équipe avec Li Shimin, le plus fort pilote du programme. Mais Zetian ne souhaite pas se laisser faire et compte bien détruire ce système qui maltraite les femmes. Iron Widow est un excellent premier roman. Il est captivant du début à la fin. L’univers est original et fun à découvrir. Les personnages principaux sont bien écrits. Zetian est géniale, en colère et ambitieuse, prête à tout pour arriver à ses fins. Elle un a noble but et aucun scrupule pour y arriver. Et elle est accompagner de ses deux love interest, Li Shimin et Yizhi, qui sont également d’excellents personnages. Shimin est le mec qui semble dangereux mais est un peu un softy alors que Yizhi semble plutôt innofensif au premier abors mais se révèle capable de bien des horreurs par lui même. Leur triade romantique est fantastique, j’aime les triangles amoureux qui finissent en polyamour. Bref, j’ai beaucoup aimé Iron Widow et j’ai hâte de lire la suite, qui devrait sortir cette année!

One Room Angel de Harada (français)

Ceci était une recommandation d’une de mes collègues lorsque je travaillais à Cultura. Kôki est un trentenaire célibataire qui vit seul dans un minuscule appartement et n’a pas une vie de rêve. A cause de son physique, il n’arrive pas à garder un travail ou à ce trouver quelqu’un et il n’a aucun avenir. Un soir, il se fait poignarder par un délinquant et son existance bascule : alors qu’il s’évanouit, un ange lui apparaît. Contrairement à ce qu’il pense initialement, cet ange est bien réel, il agit comme un adolescent ronchon, n’a aucun souvenir et ses ailes ne lui permettent pas de rentrer chez lui. S’installe alors une étrange colocation entre ces deux personnages. Pour être honnête, ça fait parti de ces livres dont je n’ai plus des masses de souvenir quelques mois après. Mais j’avais bien aimé le lire sur le moment. Je me souviens que les deux personnages étaient assez attachants et l’histoire assez touchante, même si parfois un peu triste. C’était sympatique et même si ça ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, j’avais passé un bon moment, donc je peux le recommander si vous cherchez une lecture rapide.

Nous qui n’existons pas de Mélanie Fazi (français)

Celui là, je l’avais depuis longtemps mais je n’avais jamais pris le temps de le lire. Nous qui n’existons pas est un texte de Mélanie Fazi dans lequelle elle raconte son parcours pour découvrir sa sexualité, la difficulté de se trouver, le rapport aux normes et aux étiquettes quand on ne se reconnait pas en elles. Bien que Mélanie Fazi n’utilise aucune étiquette, on retrouve dans ce texte une exploration d’une sexualité qui se rapproche de l’aromantisme et de l’asexualité et en tant que personne asexuelle moi-même, ce livre a vraiment frappé juste sur beaucoup d’aspect. C’était une lecture très intéressante, un témoignage touchant et très personnel. Je ne peux que le recommander.

Spoiler Alert d’Olivia Dade (anglais)

Celui là, je l’ai lu parce que je voulais lire la suite All the Feels. Et même si je sais qu’objectivement, dans ce genre de livre, lire le premier tome n’est pas nécessaire pour lire le second (les deux tomes étant plus liés par un univers en commun et des personnages récurrents mais le livre 1 et le livre 2 n’ont pas les mêmes personnages principaux), je voulais quand même lire le premier tome. Mon cerveau est chiant comme ça parfois. Spoiler Alert raconte l’histoire de Marcus, un acteur d’une série TV ultra populaire Gods of the Gates (clairement un stand-in pour Game of Thrones). Marcus a un secret cependant : il écrit secrètement des fanfictions sur Gods of the Gates. Il est même assez populaire et utilise ce médium pour évacuer ses propres frustrations par rapport à la série et ses déviations face aux livres. De l’autre côté, on a April a également un secret : grande fan de Gods of the Gates, hardcore shippeuse du coupe Lavinia/Aeneas (comme Marcus), auteure de fanfiction et cosplayeuse, elle essaye de cacher ses centres d’intérêts dans sa vie. Elle décide d’enfin assumer au grand jour sa passion en postant une photo d’elle en cosplay. La photo devient virale, mais pas vraiment en bien, April se prenant beaucoup d’insulte par rapport à son poids. Marcus le voit et pour faire taire les hateurs, lui propose un date. Sparks flies mais Marcus se rend très vite compte qu’April est sa meilleure amie en ligne. Bref, c’est une romance où un acteur et une fan tombent amoureux avec des trucs de fandoms au mileu et aussi des secrets (puisque Marcus lui cache le fait qu’ils se connaissent en ligne). Et vraiment, je n’ai pas aimé le livre. Je l’ai trouvé ennuyeux. Je n’ai pas aimé ni Marcus ni April. Marcus a 0 personnalité, April était juste agaçante. Leur couple ne fonctionne pas pour moi, ok il y a de l’attirance physique mais c’est tout ce qu’il y a. Vraiment, je n’ai pas aimé du tout. C’était pas nul mais ce n’était pas bien non plus.

Mythologies et légendes queer de Tomás Prower (français)

Je suis tombée sur celui là par hasard lorsque je bossais encore à Cultura et je n’ai pas pu resister et je l’ai acheté. Il s’agit d’un essai de Tomás Prower dans lequel il explore les diverses religions, mythologies et cultures du monde pour mettre en avant les éléments queer de ces mythes. L’idée étant de montrer que ces questions ont toujours existé, y compris dans les anciennes civilisations. Cette exploration se fait par continent, explore aussi bien les mythologies grecques ou égyptiennes que les légendes des natifs américains ou encore les relgions comme le christianisme et l’islam. C’était vraiment un livre très intéressant à lire, qui met en avant diverses cultures et permet d’en découvrir un aspect. Si vous êtes intéressés soit par les questions queer soit par la mythologie ou la religion, je le recommande, c’est un angle d’étude qui n’est pas très explorée mais qui mérite de l’être.

Patience & Esther : An Edwardian Romance de Sarah Winifred Searle (anglais)

Encore un livre que j’ai découvert via TikTok. Patience & Esther se déroule en Angleterre à l’époque Edwardienne. Patience est une fille de la campagne qui commence à travailler en tant que servante dans un grand manoir. Patience est gentille, travailleuse et un peu naïve et elle trouve rapidement sa place dans cette nouvelle vie. Esther est une femme d’origine indienne qui travaille également pour la même femme. Elle est intelligente, aime lire et socialement progressive. Les deux partagent une chambre et forme rapidement une amitié qui se transforme en romance. Patience & Esther était malheureusement également une déception (contrairement à l’année dernière, les recommandations TikTok ne sont pas toujours bonnes cette année). Déjà, je n’ai pas aimé la romance, je voyais très peu de réelle connexion entre les deux personnages. Oui, elles sont mignonnes mais la romance m’a paru très superficielle. J’ai aussi trouvé qu’il y avait beaucoup trop de scène de sexe, comme si l’auteure ne pouvait pas trouver une autre façon de montrer la connexion entre ses personnages. J’ai aussi trouvé la représentation de l’Angleterre Edwardienne étrange car si le racisme est très présent (notamment envers Esther), l’homophobie n’est pas vraiment présente. J’ai trouvé ça très étrange de garder le racisme pour l’aspect « réaliste » mais pas l’homophobie, soit on veut faire quelque chose de réaliste soit on veut utiliser la fiction comme échappatoire mais cet entre deux été juste bizarre. J’aime l’idée que la BD veut présenter une romance queer d’époque sans insister sur la difficulté d’être queer à cette époque, mas je pense qu’on peut faire ça sans ignorer l’homophobie. Bref, ce n’était pas la pire chose que j’ai lu de ma vie, mais ce n’était pas incroyable. Personnellement, je ne le recommande pas.

Graines de cheffes de Lily LaMotte et Ann Xu (français)

Encore un livre que j’ai pu lire grâce à mon travail à Cultura. Graines de cheffes raconte l’histoire de Cici. Sa famille quitte Taïwan pour Seattle. Cici n’a qu’une idée en tête : pouvoir fêter le soixante-dixième anniversaire de sa grand-mère, qui est resté à Taïwan. Pour financer le voyage d’A-Má, elle va essayer de remporter le premier prix d’un concours de cuisine pour enfants. Le problème c’est qu’elle ne sait que cuisiner de la nourriture taïwanaise, ce qui ne passe pas forcément au goût du jury américain. Graines de cheffes était excellent. Déjà, notre jeune héroïne est adorable et très touchante. La voir travailler aussi dure pour permettre à sa grand mère de leur rendre visite et voir sa passion pour la cuisine ne peuvent que la rendre attachante. C’est aussi une histoire qui vous donne envie de manger, on sent que les autrice aime la nourriture. Je n’ai pas grand chose à dire en dehors de ça, c’était touchant et mignon et je recommande cette BD chaudement.

All the Feels d’Olivia Dade (anglais)

On arrive donc à la suite de Spoiler Alert et vous connaissez déjà mon opinion sur le premier tome. All the Feels suit cette fois Alex, le meilleur ami de Marcus et également acteur dans la série Gods of the Gates. Après un nouveau scandale, les producteurs de la série lui assigne quelqu’un pour le surveiller et éviter un nouveau scandale. Entre alors en scène Lauren, qui doit donc surveiller Alex. Mais plus ils passent de temps ensemble, plus il devient difficile pour eux de rester professionnels. En tant que personne qui n’a vraiment pas aimé Spoiler Alert, j’ai été surprise de voir l’énorme amélioration qu’à été All the Feels. Presque tout les reproches que j’avais pour le premier tome de s’appliquent pas ici. Les personnages sont bien écrits et attachants. Alex a une vraie personnalité, il est sarcastique et impulsif et loyal. Il a clairement des réels problèmes et donc un vrai arc. De même, Lauren est gentille, se laisse parfois un peu marcher sur les pieds mais elle est aussi franche et pragmatique. Elle a également des problèmes et une évolution au cours de l’histoire. Et la romance fonctionne. Je sens que ces personnages sont attirés physiquement l’un à l’autre mais surtout, je sens que leur affection l’un pour l’autre va plus loin que juste le physique. On sent qu’Alex aime Laurent en tant que personne et vice-versa. Donc oui, cette fois, j’ai beaucoup aimé le livre. (D’ailleurs, ce livre était aussi une recommandation TikTok et une bonne cette fois!)

Blue Flag, Vol 1 et 2 de Kaito

J’ai commencé cette série quand j’étais toujours a Cultura et je suis assez triste de ne jamais avoir pris le temps de la finir. Blue Flag raconte l’histoire de trois adolescents : Taichi, Tôma et Futaba. Taichi et Tôma sont amis d’enfance et Taichi n’aime pas particulièrement Futaba. Mais un jour, cette dernière avoue à Taichi qu’elle a des sentiments pour Tôma. On démarre alors une histoire de triangle amoureux (pas forcément dans la configuration qu’on imagine) mais aussi une histoire d’amitié et de passage à l’âge adulte. Les deux premiers tomes étaient très sympa, après je vais avoir besoin de lire les autres tomes pour me faire un avis définitif sur la série. Mais le début était déjà prometteur.

Hani and Ishu’s Guide to Fake Dating d’Adiba Jaigirdar (anglais)

On continue avec une nouvelle recommandation TikTok. Hani and Ishu’s Guide to Fake Dating raconte l’histoire de deux jeunes adolescentes d’origine indienne vivant à Dublin, Hani et Ishu. Hani est une jeune fille populaire. Lorsqu’elle fait son coming out bi à ses amies, ces dernières ne la prennent pas au sérieux sous prétexte qu’elle n’ait jamais sorti avec une fille. Ishu de son côté à une vie famille un peu compliquée et pour essayer de faire plaisir à ses parents, elle décide de s’inscrire pour se faire élire déléguée (« head girl », c’est pas exactement la même chose mais passons). Le problème, c’est qu’Ishu est studieuse et très peu appréciée de ses camarades de classe. Hani et Ishu décident alors de faire semblant de sortir ensemble. Ishu peut aider Hani a être prise au sérieux par ses amis et Hani peut rendre Ishu plus populaire pour lui donner une chance de remporter l’élection. Mais évidemment, les sentiments vont se compliquer assez rapidement. Vraiment, celui là, c’était un vrai coup de cœur! J’ai adoré l’histoire, qui était très chouette à suivre. J’ai beaucoup aimé Hani et Ishu, elles étaient toutes les deux très attachantes et leur relation fonctionne très bien. Le livre aborde aussi des sujets assez sérieux, notamment autour de la famille d’Ishu et des relation amicale toxique du côté d’Hani. Bref, une excellente lecture, j’espère qu’il sera bientôt traduit en France.

Hearstopper : Volume 1-4 d’Alice Oseman (anglais)

Cette année, la série Hearstopper est sortie sur Netflix. Du coup, bien évidemment, j’ai relu les BD. Hearstopper raconte donc l’histoire de Nick et Charlie, deux garçons très différents mais qui deviennent malgré tout amis. Mais Charlie a un crush sur Nick même s’il pense qu’aucune relation n’est possible car Nick est définitivement hétéro… Nick n’est plus aussi sûr de ça depuis qu’il est devenu ami avec Charlie par contre. Je ne vais pas tourner en rond, j’ai déjà parlé de Heartstopper dans mon bilan film et série, j’adore Heartstopper. C’est mignon, c’est touchant, c’est drôle. C’est le genre d’histoire qui réchauffe le cœur et qui met le sourire, bref, Heartstopper c’est trop bien.

The Sky Blues de Robbie Couch (anglais)

Celui là, j’ai hésité un long moment avant de l’acheter. Je ne peux pas dire pourquoi, il avait l’air sympathique mais je n’étais pas ultra intéressée non plus. Mais ensuite, j’ai appris qu’il allait être édité en France pour la fin de l’année 2022 et je me suis dit que j’allais le lire, histoire de prendre un peu d’avance. The Sky Blues raconte l’histoire d’un jeune adolescent gay du nom de Sky. Il vit chez sa meilleure amie depuis que sa mère l’a mis à la porte à cause de sa sexualité. Son objectif dans la vie, c’est de finir le lycée et pouvoir quitter sa petite ville. Oh et inviter Ali, son gros crush, au bal de promo. Mais ses plans pour l’inviter sont diffusés en ligne dans un post très homophobe. D’abords prêt à tout laisser tomber, ses amis l’encourage à ne pas baisser les bras et à trouver l’auteur du post. Et vraiment, je n’ai pas adoré. J’ai trouvé que l’histoire prenait du temps à démarrer. J’ai trouvé Sky très agaçant au début de l’histoire, en particulier par rapport à son crush sur Ali. Il fait des choses qui sont très très creepy mais le livre fait un peu passer ça pour quelque chose d’innofensif alors que non, si un mec faisait ça à une fille, ça ne serait pas pris à la légère. Au final, le livre était un peu prévisible, même si l’histoire s’améliore un peu après la diffusion de la publication. En fait, dès que le crush de Sky disparait, il devient moins désagréable. Il y avait des sous-intrigue intéressante mais pas assez exploré alors que l’intrigue principale était correcte au mieux. La romance n’était pas ouf. Bref, c’était pas le pire livre du monde, mais ce n’était pas le meilleur non plus.

Cinderella is Dead de Kalynn Bayron (anglais)

Et on continue avec une énorme déception. Cinderella is Dead est une réécriture du conte de Cendrillon. L’histoire se déroule 200 ans après l’histoire de Cendrillon. Sophia connait l’histoire, comme toutes les autres filles du royaume. Comme toutes les filles du royaume, elle doit se rendre au bal dans l’espoir d’être choisi par un homme. Cependant, Sophia ne veut pas de cette vie : elle est amoureuse de sa meilleure amie et veut s’enfuir avec elle. Lorsque le bal de Sophie tourne au cauchemar, cette dernière parvient à s’enfuir. Elle rencontre alors quelqu’un qui va l’aider à se battre contre ce système qui traite les femmes comme des objets. Franchement, avec un concept pareil, il y avait de quoi faire une bonne histoire. Il y a peu de contes qui peuvent être aussi bien raconté et re-raconté que Cendrillon. Faire de notre Cendrillon une jeune fille noire et lesbienne, c’était une bonne idée. L’idée d’utiliser dans l’histoire même le conte de Cendrillon comme un outil de propagande, c’était une bonne idée. Mais le résultat n’est juste pas là. L’histoire est ultra prévisible, ce qui est embêtant quand on a des personnages qui ont autant de mal à trouver les réponses qui portant sautent aux yeux. Ça ne serait même pas un problème si Sophia était un personnage intéressant mais ce n’est pas le cas, elle est vraiment la protagoniste YA basique. Elle est contre ce système dès le départ, ce qui fait qu’elle n’a au final que très peu d’évolution. Sa romance avec Constance n’est pas intéressante, surtout que comme Sophia, Constance n’a au final que très peux de profondeur. Vraiment, je m’attendais à quelque chose de tellement mieux et au final, c’était juste une grosse déception.

Nimona de N.D. Stevenson (anglais)

J’ai acheté cette BD il y a quelques années déjà et je n’ai jamais pris le temps de la lire. Nimona raconte l’histoire de Nimona, une shapeshifter impulsive qui a du talent pour faire le mal. Elle travaille avec Lord Ballister Blackheart, un méchant qui veut se venger du système qui l’a détruit et en particulier du chevalier sir Ambrosius Goldenloin, son nemesis personnel. Mais évidemment, qui fait le bien et qui fait le mal, ce n’est pas toujours aussi noir et blanc. J’ai bien aimé Nimona. Ce n’était pas la lecture du siècle mais c’était sympathique. J’ai aimé les personnages, que ce soit Nimona, Lord Ballister ou sir Ambrosius. J’ai aimé la relation un peu père-fille qui s’insitalle entre Nimona et Lord Ballister, ainsi que la romance un peu sous-entendue qu’il y a entre Ballister et Ambrosius (évidemment, il n’y a rien de plus romantique qu’une rivalité). J’ai aimé l’aspect non manichéen de l’histoire, où les vrais méchants ne sont pas forcément ceux que l’ont croit. Bref, c’était très chouette et je recommande vraiment la BD si c’est le genre d’histoire qui vous intéresse.

The Girl from the Sea de Molly Knox Ostertag (anglais)

Encore une BD que j’ai découvert via TikTok. The Girl from the Sea raconte l’histoire de Morgan, une adolescente de 15 ans qui ne rêve que de quitter l’île où elle vit et où elle se sent piéger. Morgan veut échapper à sa mère, à son frère, à ses amis, avec qui elle ne se sent pas assez à l’aise pour être elle-même car Morgan a un secret : elle aime les filles. Un soir, Morgan est sauvé de la noyade par une mystérieuse fille du nom de Keltie. Les deux deviennent amies et soudainement, la vie de Morgan n’est pas si mal. Mais Kelti a ses propre secret et alors que les deux jeunes filles développent des sentiments l’une pour l’autre, les choses se compliquent dans leur vie. The Girl from the Sea est une romance surnaturelle, puisque je pense que vous vous en doutez un peu, mais Keltie n’est pas exactement humaine (ce n’est pas une sirène ceci dit!). C’était assez sympa. On a des personnages relativement attachants. On a une romance mignonne sur un premier amour. On a une bonne histoire. Ce n’était pas un chef d’œuvre et de façon général, j’ai tendance à trouver ces BD en un tome très frustrante car rien n’est jamais assez développé à mon goût, mais ça reste sympathique.

One Last Stop de Casey McQuiston (anglais)

J’avais acheté ce livre presque immédiatement après sa sortie parce que j’avais vraiment beaucoup aimé Red White and Royal Blue, également écrit par Casey McQuiston. Et ensuite, évidemment, je l’ai laissé prendre la poussière pendant un moment dans ma bibliothèque avant de me mettre à le lire. One Last Stop raconte l’histoire d’August, qui vient d’emménager à New York pour terminer ses études. Elle s’habitue gentiment à ses vie, entre les cours, son travail dans un dinner et ses colocataires excentriques. Jusqu’au jour où elle rencontre Jane dans le métro. August et Jane se rapproche, trajet après trajet. Mais Jane est une jeune femme particulière : elle vient des années 70 et est coincé dans le métro et dans le temps. August va donc essayer de trouver un moyen de la sortir de cette situation. Alors, déjà, on va être honnête, je n’ai pas aimé ce livre autant que Red White and Royal Blue. Ceci dit, j’ai quand même beaucoup aimé ce One Last Stop. J’ai beaucoup aimé l’ambiance New Yorkaise du livre, c’était probablement l’une des représentation les plus vibrante de la ville que j’ai vu et ça donne vraiment envie d’y vivre. J’ai beaucoup aimé les personnages secondaires, en particulier les colocataires d’August, ils sont tous très mémorables et attachants. J’ai beaucoup aimé August elle-même, c’était une bonne protagoniste. La romance était globalement assez mignonne (même si parfois j’étais un peu dégoûtée par certaines de leur action, c’est le problème quand on est coincé dans le métro mais qu’on veut quand même donner une dimension physique à cette relation, je peux accepter beaucoup de choses mais vraiment, dans le MÉTRO). Le mystère principal fonctionne assez bien même si j’avoue que le mystère que j’ai préféré, c’est celui autour de l’oncle d’August (même s’il rejoint l’intrigue principal). Donc oui, globalement, je le conseille, c’était sympathique et plutôt mignon.

La fille dans l’écran de Manon Desveaux et Lou Lubie (français)

Il y a des livres que j’aime relire régulièrement. La fille dans l’écran est l’un de ces livres. C’est une BD qui raconte l’histoire de deux jeunes femmes, Coline et Marley. Coline vit en France chez ses grand-parents, elle est illustratrice et elle essaye d’écrire un livre pour enfant. Marley vit au Québec avec son petit-ami, elle est photographe mais a depuis longtemps laissé derrière elle ses ambitions artistiques pour faire des choix plus pragmatique. Un jour, en cherchant l’inspiration en ligne, Coline trouve le site de Marley est tombe amoureuse des ses photos. Elle la contacte pour savoir si Marley accepterait de la laisser utiliser ses photos comme références pour son livre et les deux jeunes femmes commencent à sympathiser. Si vous avez lu la BD, vous savez que la forme est assez spéciale : l’une des autrice a dessiné l’histoire du côté de Coline pendant que l’autre dessine Marley. Et pendant tout le livre, on lit en parallèle leur histoire, Coline sur la gauche, Marley sur la droit. Si ça peut faire un peu peur dit comme ça, ça fonctionne vraiment très bien dans les faits, on arrive à bien suivre ce qui se passe. Les deux personnages ont toutes les deux des histoires intéressantes individuellement et la relation qui se développe entre elles fonctionne également vraiment bien. Pour le coup, c’est une BD qui arrive vraiment à utiliser son format au mieux. L’histoire est simple mais fonctionne bien pour le format et ça lui permet d’être bien développé. Vraiment, j’aime énormément La fille dans l’écran et je ne peux que vous la recommander.

If I Was Your Girl de Meredith Russo (anglais)

C’était un livre que j’ai acheté il y a un moment sans jamais le lire. Ceci dit, depuis l’année dernière, j’essaye un peu de diversifier mes lectures, dans le sens où j’essaye de lire des livres avec différents types de personnages principaux. Cette décision, je l’ai notamment prise parce que je me suis rendu compte que j’avais lu très peu de livre avec des personnages trans. J’en avais lu 4 l’année dernière (pas énorme mais il faut commencer quelque part). Mon autre constat de l’année dernière, c’est que je trouvais plus de livre avec des hommes trans qu’avec des femmes trans, ce qui m’embête un peu. Bon, dans les faits, je n’ai pas vraiment rectifier ça cette année (dans cette liste, il y a 5 livres avec des personnages trans principaux, dont 1 avec une fille trans, 1 avec un personnage non binaire et 3 avec des garçons trans. On a aussi Heartstopper qui a une fille trans et One Last Stop qui a un mec trans mais ce sont des personnages secondaires). Bref, tout ça pour dire, du coup, j’ai enfin lu If I Was Your Girl. Le livre raconte l’histoire d’Amanda, une jeune fille trans. Après s’être fait agressé, Amanda décide d’emménager chez son père et recommencer à 0 sans que personne autour d’elle ne sache qu’elle est trans. Elle commence donc sa vie dans une nouvelle école, se fait de nouvelles amies, rencontre même un garçon. Bref, tout va bien dans le meilleur des monde mais évidemment, avec les nouveaux sentiments, Amanda a aussi envie d’être honnête. Que va-t-elle faire? If I Was Your Girl c’était… ok. C’était pas le livre de ma vie, ce n’était pas le pire livre de l’année (ce n’était même pas le pire livre avec un personnage trans que j’ai lu cette année, on en parle plus tard). Amanda est sympathique mais je trouve qu’elle manque un peu de profondeur. Tous les personnages manquent un peu de profondeur en fait : les nouvelles amies sont très fade (la seule avec un peu de relief est celle qui cache sa sexualité mais c’est un très léger relief), le love interest est fade… J’a aimé que le livre parle des difficultés d’être une fille trans, le côté vraiment moche (la violence, la peur du rejet, la dysmorphie de genre…) mais que ça ne soit pas le centre de l’histoire. C’est là, mais c’est avant tout une histoire d’une jeune fille qui essaye de trouver sa place dans un nouvel environnement. J’ai beaucoup aimé la relation très compliquée avec le père, j’aurais aimé que ça soit mieux développé. Il y a une scène en particulier qui m’a beaucoup marqué, avec sa mère (sur l’idée de faire le deuil de son enfant après un coming out, c’est quelque chose de très cliché et un peu offensive mais la manière dont elle en parle, j’ai trouvé ça très touchant). Mon seul problème c’est le traitement du personnage de Bee mais c’est du spoiler, donc on ne va pas en parler. Au final, je pense que c’est un bon livre. Il n’est juste pas exceptionnel.

Bloom de Kevin Panetta et Savanna Ganucheau (anglais)

Ça fait des années que je veux lire cette BD et cette année a été l’année. Bloom raconte l’histoire d’Ari, un jeune garçon. Bientôt en âge de quitter la maison, il ne rêve que de partir de son village et devenir un musicien et surtout ne pas reprendre la pâtisserie de son père. Lors des entretiens d’embauches pour trouver son remplacement, il rencontre Hector, un garçon charmant qui adore la pâtisserie. Alors que l’été avance, les deux garçons se rapprochent. Et bien, Bloom a été une énorme déception. Je voulais vraiment aimer Bloom. Je ne demandais que ça! Une histoire d’amour mignonne et de la pâtisserie, c’est exactement mon délire! Mais non, je suis ressortie de Bloom très déçue. Déjà, j’ai trouvé les personnages très moyens. Ari est assez insupportable. Je peux totalement comprendre son envie de partir et trouver son chemin mais il était quand même très agaçant. Hector était au final très vide comme personnage, il est là pour être un personnage secondaire dans l’histoire d’Ari et c’est dommage parce que je pense qu’il a du potentiel. Et on est encore face à une histoire qui veut trop en dire alors que c’est une BD, par définition un médium qui demande un peu de concision. Mais non, on a les amis d’Ari, la romance d’Ari, la famille d’Ari, ses divers problèmes et aussi pas assez développer mais les problèmes d’Hector (il a perdu sa grand-mère récemment, il a son propre background romantique)… C’était trop et donc, rien n’est bien développé. Même la romance entre Ari et Hector ne fonctionne pas pour moi, j’ai eu du mal à voir le développement. La seule chose que j’ai vraiment aimé c’est le style graphique, que je trouve très mignon et très approprié pour l’histoire. Mais même là, quelle idée de faire une BD qui parle de pâtisserie et de ne pas la faire en couleur! Bref, peut-être que j’en attendais trop de Bloom. Parfois, on se fait des idées sur un livre et le livre ne peut pas être à la hauteur. Peut-être que vous y trouverez plus votre compte que moi.

She Gets the Girl de Rachael Lippincott et Alyson Derrick (anglais)

Encore un livre TikTok! Celui là raconte l’histoire de deux jeunes femmes, Alex et Molly. Alex est une fille à la forte personnalité et une tendance à un peu trop flirter. Ce qui pose problème lorsque sa petite amie décide qu’Alex est trop égoïste, incapable de se faire des amies sans coucher avec eux et décide de rompre. Molly est très timide, a du mal à se faire des amis ou même à sociabiliser avec qui que ce soit en dehors de sa mère. Ce qui pose problème parce que depuis toujours, Molly a un crush sur Cora Myers mais elle n’arrive pas à lui parler. Les deux jeunes femmes ne pourraient être plus différentes mais elles vont dans la même université et font se rencontrer et semble trouver un moyen de s’entendre. En effet, Alex décide d’aider Molly à conquérir la fille de ses rêves. Tout le monde y gagne : Molly peut espérer avoir une chance avec son crush et Alex peut prouver à son ex qu’elle est sérieuse à propos de leur relation et qu’elle est parfaitement capable d’avoir une relation platonique. Je vous laisse deviner où on va avec ça, ce n’est pas un roman qui brille par la surprise de son intrigue. En revanche, c’est un roman qui brille sur bien d’autres aspects. Déjà, j’ai beaucoup aimé les deux personnages. Alex et Molly sont toutes les deux des personnages intéressants, elles ont des problèmes dans leur vie, des défauts mais aussi des qualités. Le fait d’avoir le point de vue des deux personnages aident beaucoup, ça nous permet de vraiment comprendre les personnages. Elles ont toutes les deux un développement de personnage intéressant à suivre. Et la romance fonctionne : c’est le genre d’histoire où je vois l’amitié qui unie les personnages, où je vois d’où les sentiments viennent. C’est vraiment le genre d’histoire où la romance semble arriver de façon logique. Bref, c’était une très bonne lecture, j’ai passé un super moment en lisant ce livre. J’espère qu’il aura une version française un jour.

Galatea de Madeline Miller (anglais)

On va aller très vite avec celui là parce que c’est un des livres les plus courts que j’ai lu cette année (peut-être même le plus court). Galatea est une nouvelle de Madeline Miller, qui a déjà écrit Le Chant d’Achille et Circé. Galatea est également une réécriture d’un mythe grec, cette fois racontant le mythe de Pygmalion du point de vue de sa statue devenue femme, Galatée. C’est une relecture féministe de cette histoire, très critique envers le mythe original et en particulier une interprétation du mythe (celle d’Ovide). J’ai bien aimé. Je n’ai pas grand chose à dire, c’était très court, c’était une bonne lecture.

Meet Cute Diary d’Emery Lee (anglais)

Alors, Meet Cute Diary. Depuis que je l’ai vu sur TikTok, c’était dans ma liste de livre a lire absolument. Il faut dire qu’on me l’a vendu comme une romance qui utilise le trope du fake dating, où deux personnages font semblant d’être en couple pour résoudre un problème qui pourrait avoir 50000 autres solutions et évidemment tombent amoureux. J’adore ce trope. Meet Cute Diary raconte l’histoire de Noah, un jeune garçon trans qui passe l’été chez son frère. Sa vraie passion dans la vie, c’est la romance. Il tient un blog sur tumblr où il poste des meet-cute de garçons trans et gays. Sauf que tout est faux, ce sont des histoires qui sortent tout droit de l’imagination de Noah. Alors que des gens commencent à se rendre compte que le blog n’est peut-être pas aussi vrai qu’il en a l’air, Noah décide de faire quelque chose pour les convaincre du contraire. Il rencotre alors Drew, qui accepte de faire semblant d’être son petit ami pour sauver le blog. Alors, voilà le truc. Je n’ai pas aimé Meet Cute Diary et pour le coup, c’est la faute du livre. Le livre vend une histoire qui n’est pas l’histoire du livre. Rien de mal avec l’histoire que le livre veut raconter, je pense même que j’aurais pu l’aimer. Mais pas comme ça. Quand j’attrape un livre qui me vend une romance avec du fake dating, ce n’est pas pour que le livre déconstruise le trope en mode « c’est un trope stupide et pas réaliste » genre merci, je me doute que les gens ne font pas ça dans la vraie vie. Donc oui, la romance du livre n’est pas entre Drew et Noah, la romance entre eux est même plutôt toxique. La vraie romance du livre est entre Noah et un personnage qui s’appelle Devin et elle est cute en elle-même. Mais bon, comme le livre tient aussi à nous montrer l’aspect toxique de la relation entre Noah et Drew, au final, je trouve que la romance entre Drew et Devin n’a pas vraiment la place d’évoluer correctement. Sinon, j’ai trouvé Noah insupportable. On est vraiment face à un personnage qui n’apprend rien, du moins pas ce qu’il devrait apprendre. Il a une évolution par rapport à sa vision de l’amour mais franchement, il devrait déjà apprendre à ne pas être égocentrique et égoïste. Les autres personnages sont ok sans plus. Et puis tout le drama autour du blog était tellement stupide. Déjà, le fait que le blog soit sur Tumblr mais que la personne qui a écrit ce livre ne sait visiblement pas comment tumblr fonctionne, ça m’a agacé. Mais le drama est stupide et si c’était juste une histoire de fake dating classique, ça ne m’aurait pas dérangé : le problème dans ces histoires est toujours une excuse pour justifier une situation qui n’a aucun sens de base. Mais quand ton livre essaye d’être plus malin que le trope qu’il critique, le drama stupide ne fonctionne pas. Bref, je pense que Meet Cute Diary a été ma plus grosse déception de l’année. Après si en lisant ce retour vous vous dites « ça a l’air bien », n’hésitez pas. Peut-être qu’avec des attentes réalistes, le livre est sympa.

When the Moon Was Ours d’Anna-Marie McLemore

Meet Cute Diary m’a laissé un goût tellement amère que j’ai enchainé sur un second livre avec un garçon trans comme personnage principal (enfin là il partage la vedette avec une jeune fille) juste pour l’effacer. When the Moon Was Ours est entrée dans ma liste de lecture depuis quelques temps mais, et j’ai honte de le dire parce que c’est la deuxième fois que ça arrive, c’est une fanficiton Supernatural qui m’a enfin poussé à l’acheter et le lire. Et oui, de ce point de vue là, When the Moon Was Ours est le Slaughterhouse Five de cette année, une phrase qui n’a aucun sens hors contexte. Pour rappel, l’année, j’ai lu Slaughterhouse Five parce que le fandom de Supernatural a décidé que c’était le livre préféré de Dean Winchester. Et cette année, j’ai lu une excellente fanfiction dont je vais parler plus bas qui explore la relation de Dean a la lecture et ce livre était dans la fic. Bref, When the Moon Was Ours raconte l’histoire de deux jeunes adolescents aussi étranges qu’inséparables. Miel a des roses qui poussent de ses poignets et la rumeur dit qu’elle est sortie de la tour d’eau de la ville quand elle avait 5 ans. Sam est connu pour les lunes qu’il peint et accroche un peu partout en ville et personne ne sait rien de sa vie avant son arrivée en ville avec sa mère. Alors que les deux adolescents se rapprochent encore, les sœurs Bonner s’intéressent soudainement à Miel et a ses roses, qui auraient le pouvoir de faire tomber amoureux. Les sœur sont prêtes à tout pour les obtenir, quitte à utiliser tous les secrets de Miel et même les secrets de Sam. Vous l’aurez compris, When the Moon Was Ours est une histoire teintée de réalisme magique. J’avoue que je ne sais pas comment en parler. L’histoire était ok, pas forcément fascinante mais pas mauvaise non plus. C’était vraiment l’ambiance du livre qui m’a happée et je n’ai pas les mots pour expliquer comment. Ce que je peux dire, c’est que j’ai beaucoup aimé le livre. J’ai beaucoup aimé Miel et Sam, aussi bien individuellement qu’en tant que couple. La romance est particulière, à l’image du livre e fait. Vraiment, je suis désolée pour ce retour qui ne va convaincre personne de lire ce livre, je ne sais pas comment en parler. J’ai beaucoup aimé mais c’est tout ce que je pourrais vous dire.

A Silent Voice, Tome 1-7 de Yoshitoki Oima

J’avoue que je ne suis pas très mangas. J’essaye de me faire violence et d’en lire quelques uns mais ce n’est pas vraiment le type de livres que je lis le plus. Ceci dit, A Silent Voice était sur ma liste depuis un moment. Ce manga raconte l’histoire de deux jeunes, Shoko, une jeune fille sourde, et Shoya, un jeune garçon turbulent. Lorsque Shoko arrive dans la classe de Shoya, ce dernier commence à la prendre comme souffre douleur, avec les encouragements des ses camarades. Mais lorsque les choses vont trop loin, Shoko quitte l’école et Shoya devient un paria. Quelques années plus tard, Shoya est un lycéen, toujours isolé de ces camarades. Il a grandi depuis et se sent coupable pour ce qu’il a fait à Shoko. Lorsqu’il la retrouve par accident, il décide de s’excuser et les deux commencent une amitié. A Silent Voice est une excellente série de mangas. On a deux personnages principaux très attachants, tous les deux très différents mais qui au fond souffre un peu de la même chose (à savoir, une très très faible estime personnelle). On a une relation amicale (et peut-être romantique) très compliqué à cause de leur passé commun et de ces conséquences. On a un manga qui parle de harcèlement scoliare, de handicap mais aussi de dépression et du fait de pardonner et de se pardonner pour ses actions passées. On a un manga très touchant que je ne peux que recommander.

Dangerous Books for Girls : The Bad Reputation of Romance Novels Explained de Maya Rodale (anglais)

J’ai ajouté ce livre sur ma liste depuis un moment mais c’est grâce à ma liseuse que je l’ai lu. Il s’agit d’un essai qui analyse la mauvaise réputation du genre de la romance en littérature. Je n’ai pas grand chose à dire, dans l’ensemble, c’était très intéressant, ça analyse bien la culture autour de ce genre. La seule que j’aurais aimé, c’est peut-être un peu plus de critique envers le genre. Certes, je comprends que le livre est une défense du genre ceci dit, certaines des critiques sont légitimes et méritent d’être prise au sérieux. Mais bon, je cherche un peu la petite bête, c’était intéressant quand même comme livre.

A Good Girl’s Guide to Murder de Holly Jackson (anglais)

Ce livre avait fait pas mal de bruit en ligne. Je l’ai commandé en septembre/octobre et je l’ai lu presque immédiatement après l’avoir reçu. A Good Girl’s Guide to Murder (ou Meurtre mode d’emploi en français) n’est malheureusement pas l’histoire d’une jeune fille qui veut commettre un meurtre mais l’histoire de Pip, une adolescente anglaise. Pour sa dernière année de lycée, elle doit travailler sur une grande présentation orale sur le sujet de son choix. Pip choisi d’enquêter sur un meurtre qui a eu lieu dans sa ville quelques années auparavant : une jeune adolescente, Andy, a été tué par son petit ami Sal. Sauf que Pip n’est pas convaincu par la culpabilité de Sal et souhaite utiliser son projet pour prouver son innocence. On a donc en fait un roman policier où une adolescente essaye de résoudre un meurtre. Ce qui est un très bon prémisse. Et c’était un excellent livre. Pip est une fantastique protagoniste, elle est intelligente, déterminée et têtue, on a vraiment un personnage qui a les défauts de ses qualités. Elle est accompagnée dans sa recherche de Ravi, le frère de Sal, qui est un excellent personnage secondaire pour Pip. L’intrigue est intéressante, il y a pas mal de retournements de situation et l’intrigue est assez imprévisible. Le livre explore pas mal de sujet intéressant, comme le racisme et sa place dans la système judiciaire (Sal était indien et Andy était blanche et ces deux faits ont beaucoup influencé l’enquête à l’époque du crime). Bref, c’était un très bon livre et j’ai hâte de lire les suites.

The Heartstopper Yearbook d’Alice Oseman (anglais)

On va aller vite sur celui là, parce qu’il n’y a pas grand chose à dire. The Heartstopper Yearbook n’est pas un roman ou un essai. C’est plus du contenu bonus pour Heartstopper avec des dessins exclusifs, des informations sur la création de la BD… En tant que fan d’Heartstopper j’ai aimé le lire mais c’est vraiment juste un truc sympa si on est fan Heartstopper, si on s’en fiche ou si on aime sans plus, ça n’a pas beaucoup d’intérêt.

Dans la Secte de Pierre Henri et Louis Alloing (Français)

C’est un des livres que j’ai à cause du travail, puisqu’il était dans le fonds du CDI de mon établissement. Dans la Secte raconte l’histoire d’une jeune femme qui a été endoctrinée par la secte de la scientologie. Pareil, je ne fais pas avoir grand chose à dire, j’aime beaucoup tout ce qui concerne les dérives religieuses/les sectes donc j’avais envie de le lire. J’avais déjà vu pas mal de documentaires sur la scientologie (dont l’excellent Going Clear : Scientology and the Prison of Belief) donc je n’ai pas appris grand chose mais c’était intéressant. Si c’est un sujet qui vous intéresse, je la conseille.

Willy de Marie Sellier

Celui là c’était un conseil de ma collègue. Willy est un très court livre qui raconte l’histoire de Willy, un jeune enfant de 10 ans qui vit dans un pays africain (je suis désolé, je n’arrive pas à me souvenir du pays en question). C’est un enfant plutôt intelligent et travailleur, au point où son père l’envoie vivre chez son oncle en ville pour qu’il puisse avoir une meilleure éducation. Là-bas, il va rencontrer un jeune garçon français qui va le convaincre de risquer sa vie pour aller en France. Alors, comment dire… Je comprend ce que le livre essaye de raconter. C’est un livre qui veut montrer de façon assez choc l’horreur de l’immigration clandestine, en voulant se mettre du point de vue d’un enfant qui prend cette décision. Je comprend ce que le texte essaye de faire. Pour moi, le livre le fait mal. Le problème pour moi c’est le personnage principal : Willy est très mal écrit. A vouloir faire de lui un innocent, le personnage est juste insupportable. Il est naïf a l’excès. Je sais qu’il est supposé n’avoir que 10 ans mais à 10 ans, on est pas complètement stupide le fait qu’il n’ait jamais de doute ou de questions parce qu’il faut qu’il soit avant tout innocent ne fonctionne pas. Pour moi, ça le déshumanise plus qu’autre chose. Ça rend l’histoire moins réelle touchante, moins réelle alors que l’ambition même du livre c’est l’inverse. Je comprends l’idée, j’apprécie ce que le livre essaye de faire mais pour moi, c’est raté.

Le déclencheur de Neal Shusterman (français)

Encore un livre que j’ai lu à cause du travail (sur cette fin d’année, il y en a un certain nombre). Le déclencheur raconte l’histoire d’Ash, un jeune garçon un peu cliché : américain, blanc, hétéro, joueur de football américain… Mais en jour, lors d’un match, Ash se prend un gros coup sur la tête et découvrir qu’il peut modifier le monde et arriver dans des mondes parallèles. Au début, les changements sont assez mineurs mais les choses deviennent de plus en plus sérieuse jusqu’au moment où Ash arrive dans un monde où la ségrégation n’a jamais été abolie. Ash doit donc trouver un moyen de retourner dans son monde d’origine sans tout détruire. Globalement, j’ai bien aimé Le déclencheur. J’ai trouvé l’histoire assez divertissante et bien menée. J’ai trouvé les personnages bien écrit. Ash était un bon protagoniste pour l’histoire : quelqu’un de relativement privilégié qui se retrouve confronté à la réalité de diverses oppressions. A cause de ses capacités il se retrouve à être gay ou une femme et ces expériences lui permettent de comprendre qu’il ne comprend rien. On peut discuter de l’utilisation du trop du white savior, sur ce livre je pense que c’est une question un peu compliqué. En attendant, sans être un chef d’œuvre, c’était plutôt sympa.

The Charm Offensive d’Alison Cochrun (anglais)

J’ai acheté celui là sur un coup de tête parce que c’était une romance bachelor/producteur du bachelor, un excellent trope. Ensuite, j’ai aussi appris que c’était un livre qui avait un personnage asexuel, donc je devais le lire le plus vite possible. The Charm Offensive raconte l’histoire de Dev, un éternel romantique qui vient de rompre avec son petit ami de 6 ans. Tout ce qu’il a pour lui maintenant c’est son job en tant que producteur de la télé-réalité Ever After (un pseudo le bachelor). Et il va avoir besoin de tout ses compétences professionnelles car le Prince de cette année, Charlie n’est pas un cas facile. Charlie est un garçon timide, mal dans sa peau et très mal à l’aise devant les caméras. Il est là avant tout pour essayer de redorer son image pour espérer pouvoir retravailler dans son secteur de prédilection. Dev et Charlie se trouvent à devoir travailler ensemble pour faire de Charlie un vrai prince charmant mais évidemment, les choses ne sont jamais aussi simples. The Charm Offensive était tout simplement super. C’était une rom-com très mignonne. Dev et Charlie sont d’excellents protagonistes. Ils ont tous les deux des personnalités bien définis, ils sont tous les deux très attachants. Ils ont tous les deux un arc dans l’histoire. La romance fonctionne vraiment bien aussi, on sent vraiment la progression des sentiments et les difficultés de la situation. J’ai bien aimé l’exploration des problèmes de santé mentale de Dev et Charlie (particulièrement Dev) et l’exploration de la sexualité de Charlie. Vraiment, ce n’était pas un chef d’œuvre mais c’était vraiment mignon et charmant et assez drôle et je recommande vraiment.

LX18 de Kamel Benaouda (français)

Encore un livre que j’ai lu pour le travail. LX18 raconte l’histoire de LX18, un jeune garçon de 16 ans. Il a été génétiquement modifié pour ne pas ressentir d’émotions et être un soldat. Mais voilà, la guerre et fini et soudaine, les jeunes comme LX18 n’ont plus d’utilité. Le gouvernement essayé alors de les intégrer à la vie civile en les envoyant au lycée. On va donc suivre LX18 dans son parcours pour s’intégrer. J’ai bien aimé LX18. Encore une fois, ce n’était pas le roman de ma vie, mais j’ai passé un bon moment. J’ai trouvé le personnage de LX18 bien écrit. J’ai aimé que le style du roman match son évolution en tant que personnage : plus il devient humain et plus le style devient littéraire. J’ai bien aimé les personnages féminins, elles étaient secondaires mais je les ai trouvé intéressantes. En revanche, l’ami qu’LX18 se fait au lycée, je ne pouvais pas le voir en peinture. Sinon, j’ai trouvé l’intrigue assez prévisible mais ce n’était pas le plus intéressant dans le livre de toute façon. Quelques petits moments qui m’ont agacé (notamment, l’aspect assez hétéronormatif de l’histoire) mais globalement, c’était un bon moment.

Azul d’Antonio da Silva (français)

Azul raconte l’histoire de Miguel, un jeune garçon lisboète qui a un pouvoir particulier : il peut voyager dans des tableaux. Dans les tableaux, il a rencontré April, une jeune londonienne, avec qui il développe une relation. Mais un jour, April disparait et une figure étrange qui dit appartenir à la Brigade de Protection des Œuvres le prend en chasse. Alors Azul… Il y avait du potentiel, je vais pas mentir. Mais je ne suis pas rentrée dedans. Déjà, j’ai trouvé les personnages assez plats. Miguel n’était pas particulièrement intéressant et tous les autres personnages étaient assez unidimensionnels selon moi. L’histoire n’était pas palpitante non plus, j’avoue que je ne l’aurais probabelement pas fini si je n’avais pas dû le lire pour le travail. J’avoue que l’intrigue m’a surprise et sur ce point là, j’ai trouvé ça bien fait. Mais j’ai aussi trouvé la grosse révélation du livre assez mauvaise et elle a un peu rendue le livre pire. Donc oui, déçue par Azul.

La Dragonne et le Drôle de Damien Galisson (français)

Et on finit les romans avec La Dragonne et le Drôle. Le livre raconte l’histoire d’un jeune garçon qui s’appelle le Drôle (parce qu’il n’a pas de prénom ou du moins, il ne le connait pas). Il fait partie d’une bande de mercenaires avec son frère. Sauf que le Drôle n’est pas vraiment un garçon violent, lui il est plutôt un pacifique qui aime chanter et inventer des vers. Un jour, il trouve par hasard une dragonne sur le point de pondre un œuf. Il va décider de tout faire pour protéger la dragonne. On faire faire TRÈS rapide sur ce livre là parce que je n’ai rien à dire. Je ne peux pas dire que j’ai aimé le livre mais je ne peux pas dire que c’est un mauvais livre non plus. C’était la lecture la plus mécanique de ma vie. Je l’ai lu et je n’ai rien à dire dessus. C’était définitivement une façon de finir l’année.

Et comme l’année dernière, on va finir par les fanfictions parce que faire un bilan lecture sans parler des fanfic que j’ai lu, ça serait malhonnête. Comme l’année dernière, j’ai principalement lu des fanfic Supernatural, avec un peu de Stranger Things cette fois! Et comme l’année dernière, je vais présenté celle que j’ai le plus aimé, elles sont toutes en anglais par contre.

  • The proof is in the pudding, un AU (univers alternatif) sans surnaturel. Sam rentre de la fac pour les vacances de Noël avec un petit ami, Cas. Le problème, c’est que 1. Sam ne sort pas vraiment avec Cas, c’est une excuse pour énerver son père et 2. Dean connait Cas, c’est le mec avec qui il a eu une rapide relation lors de sa dernière visite à Stanford.
  • A Thousand Lives, une exploration du personnage de Dean à travers les diverses lectures qui ont marqué sa vie (oui, c’est la fic qui m’a fait lire When the Moon Was Ours).
  • The Crossroads Demon in the Trenchcoat, où John est ramené à la vie, voit son fils embrassé Castiel et arrive à la seule conclusion logique : son fils a fait un pacte avec un démon.
  • I Now Pronounce You, où Dean et Cas sont des pompiers et pour que Cas puisse garder la garde de sa nièce Claire et de son neveu Jack, ils décident de se marier.
  • as you wish, un adorable AU inspiré du film Princess Bride où Cas est Westley et Dean est Buttercup.
  • AmItheAssholeNatural, une série de post reddit « Am I the asshole » rédigé par nos personnages préférés de Supernatural (extrêmement stupide mais extrêmement drôle)
  • My Sunshine, AU sans surnaturel, le frère de Cas commet un crime et Cas obtient la garde de son neveu Jack. Heureusement qu’il a l’aide de son petit ami Dean.
  • On the Flip Side, AU sans surnaturel, Dean est un pilote de l’armée qui a disparu depuis un an, laissant derrière lui son mari Castiel et leurs deux enfants Claire et Jack. On suit a la fois la timeline du présent et le passé où l’ont suit l’évolution de la relation entre Dean et Cas.
  • I Can Break And Take It With A Smile, où Claire apprend queue son père (Cas) sort avec son prof préféré (Dean) et ne prend pas bien la nouvelle du tout.
  • kept on climbing til our stars collided, Dean est un youtuber et Cas découvre la chaine et les deux commencent à discuter sans savoir qu’ils sont déjà amis sur leur compte twitter secret dédié à leur série préférée Doctor Sexy M.D.
  • Wrap you up, Dean décide de donner des affaires à lui à un foyer pour SDF et quelques jours plus tard, rencontre un homme dans la rue avec une de ses couvertures. Il décide de sympathiser avec l’homme, Cas, et c’est une rencontre qui va changer leurs vies.
  • the lord of the lake (and i don’t want to leave it), Dean achète une maison au bord d’un lac, il parvient à ressusciter Cas (et Emma) et la maison est hantée.
  • rose garden of trust, une fanfic Stranger Things, Robin a du mal à comprendre pourquoi Nancy ne l’aime pas ou quelle est la relation entre Nancy, Steve et Jonathan mais elle est déterminée à comprendre.

Et voilà pour cette année, je ne peux qu’encore une fois vous souhaitez une bonne année à tous!

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